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Résumé de nos conclusions
à l'issue de l'enquête publique... Nous
refusons cette centrale à gaz de chauffe et de cogénération dans le quartier du
Petit Nanterre qui, déjà défavorisé par l'absence d'espaces verts, de commerces,
subira tous les risques et toutes les nuisances. Ces risques et ces nuisances
seront subis par les habitants des pavillons voisins et ceux des cités situées
entre 150 et 300 m, par les enfants des écoles, les étudiants de l'université,
et tous ceux et celles qui fréquentent le centre sportif, ces établissements étant
situés à 500/750 m. Ces risques et ces nuisances seront subis par tous les
travailleurs d'ALCATEL, (60m), des ateliers de la SNCF, (50m), les PME, le restaurant,
les associations, le centre de karting, situés à 150m. De plus, la zone de
danger 1 déborde sur la voirie et les voies SNCF, selon le cabinet mandaté par
ENERTHERM. Nous demandons la réalisation d'une contre-expertise par un cabinet
indépendant des mesures figurant actuellement dans le rapport d'analyse des dangers,
concernant les émanations de substances dans l'air, les effets thermiques, les
surpressions, les risques d'explosion de gaz, les nuisances sonores. Cette
centrale sera pilotée à distance depuis COURBEVOIE, (augmentation du délai d'intervention),
et les conduites d'eau surchauffée traverseront NANTERRE pour rejoindre COURBEVOIE
ainsi que le courant électrique qui rejoindra le poste DANTON de COURBEVOIE, (deux
liaisons de 50 MVA*). Cette Centrale va augmenter l'enclavement du quartier
et la ville de Nanterre qui en profite le moins aura tous les risques. Elle
n'en tirera aucun avantage, le chauffage produit étant destiné à Paris la Défense,
(" Sécurisation d'un centre de business européen ", selon l'aveu même du DG d'ENERTHERM
à FR3 ILE DE France le 5 novembre 2004). Grâce à la cogénération, l'électricité
produite sera au seul profit de la Société ENERTHERM qui la vendra à EDF jusqu'en
2007, puis au plus offrant, devenant fournisseur d'électricité en profitant de
la déréglementation du marché, participant ainsi au démantèlement du service public
de l'énergie. Il faut noter que la puissance de 12 MW de la première tranche
au départ sera portée à 50 MW puisqu'une deuxième tranche de 38 MW est annoncée.
(50 MW seuil d'une nouvelle réglementation). *deux liaisons de 50 MVA : une deuxième
centrale de 50 MW ne serait-elle pas prévue ? La cogénération, offrant à
ENERTHERM la détaxation du gaz, (combustible), augmente les risques pour les habitants,
car nécessite de l'air haute pression envoyé dans une turbine à gaz. Les
Nanterriens ont déjà 2 dépôts pétroliers " classés " SEVESO 2, un centre de tri
des déchets pour une partie du département, une papeterie, les nuisances des autoroutes
à ciel ouvert et des voies ferrées. Nanterre, préfecture des Hauts de Seine,
doit cesser d'être considérée comme un dépotoir. Nous déplorons que l'on
ne mette pas autant de moyens pour utiliser les nouvelles techniques d'énergies
renouvelables. Il est aberrant de continuer à construire des tours dévoreuses
de chauffage et de climatisation comme celles de la Défense. Le SICUDEF se
doit d'établir le bilan énergétique de l'actuelle chaufferie de COURBEVOIE, et
une étude des besoins examinant des solutions alternatives pour le chauffage,
donnant la préférence à celles comportant le moins de risques et de nuisances.
Il faut tenir compte de la libéralisation du marché de l'énergie qui permet
aux investisseurs immobiliers de la DEFENSE de choisir des installations indépendantes
de chauffage couplées à leur production d'électricité. Si une centrale à
gaz de chauffe et de cogénération, implantée sur le territoire de NANTERRE est
démontrée comme étant la moins polluante pour l'environnement, la moins risquée
pour les riverains, la plus économique, NANTERRE doit en profiter, pour le chauffage
et la fourniture en électricité de son parc immobilier de logements existants,
et à venir, (SEINE ARCHE), de bâtiments publics. Haut
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